Emploi saisonnier : comment survivre au « trou noir »

Quand on occupe un emploi saisonnier, le trou noir est ce moment entre la fin des prestations d’assurance-emploi et le début de son emploi saisonnier. Comment traverser cette période ? Des conseils.

Se perfectionner

Emploi-Québec a mis en place des mesures d’aide aux travailleurs saisonniers pour les aider à traverser cette période qui peut s’avérer difficile. Selon certaines conditions, il est possible de suivre des programmes de formation professionnelle qui permettent de recevoir une allocation de participation équivalente à la prestation d’assurance-emploi. Parmi les formations possibles, on note l’initiation à l’informatique, le service à la clientèle, l’initiation à la cuisine de restauration, l’apprentissage des langues secondes (anglais et espagnol), la comptabilité et la communication publique. Peut-être est-ce l’occasion d’ajouter une corde à son arc ?

Se renseigner sur les différentes aides financières

En août 2018, le gouvernement fédéral a annoncé une aide financière aux travailleurs saisonniers en région : cinq semaines supplémentaires de prestations d’assurance-emploi. Cette mesure concerne les travailleurs de certaines régions de l’est du pays, et du Yukon. Au Québec, ceux du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine, du Centre-du-Québec, de Chicoutimi-Jonquière et du Nord-Ouest du Québec peuvent s’en prévaloir. En fonction du domaine dans lequel les travailleurs saisonniers exercent leur métier, des aides fédérales existent également, par exemple dans le secteur de l’agriculture.

Des ressources pour les travailleurs saisonniers sont également offertes au palier municipal, dans les centres locaux d’emplois, notamment.

En profiter

Il n’est souvent pas possible de sortir du pays quand on est bénéficiaire de l’assurance-emploi. Quand arrive la fin des prestations et avant le retour de l’emploi saisonnier, voilà le moment idéal pour prendre des vacances, souvent bien méritées. Ce type d’emploi, comme il est condensé en quelques mois, comporte souvent des horaires de plusieurs heures en continu, très peu de congés et un feu roulant d’action. Recharger ses batteries avant de se replonger dans sa saison de travail permet d’être plus efficace au travail.

Accepter des contrats

Si l’énergie et les compétences le permettent, la fin des prestations, pendant lesquelles le nombre d’heures de travail est limité si on veut continuer d’en bénéficier, ouvre la porte à la possibilité d’avoir un revenu d’appoint. Ainsi, les travailleurs saisonniers peuvent accepter des petits mandats ou des contrats en tant que travailleurs autonomes en attendant de retrouver le temps plein de leur travail régulier. Cela peut également permettre de se constituer un coussin financier, précisément pour la période de « trou noir ».

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