Gros plan sur le secteur du déneigement

Ils s’activent dans nos rues durant l’hiver et on entend le bruit de leurs camions de l’intérieur de nos maisons. Les déneigeurs font partie de notre quotidien, mais sait-on vraiment en quoi consiste leur travail ? Gros plan sur les métiers méconnus du déneigement, mais qui peuvent être très attrayants pour ceux qui aiment le travail physique.

Travail manuel sous zéro, plusieurs centimètres de neige à déblayer et une importante couche de glace à briser : le métier de déneigeur n’est pas toujours facile et il faut être en bonne forme physique pour l’exercer.

Hormis les inconvénients posés par la météo, cependant, les travailleurs savent rarement ce qui les attend et se lèvent chaque jour avec un nouveau défi. De quoi rendre heureux ceux qui ont la hantise des bureaux gris à cloisons et du traditionnel 9 à 5 ! « Ce n’est pas juste de passer et de retirer la neige. Les services sont très variés », indique Julie Laflamme, directrice des ressources humaines pour Sig-Nature, une entreprise de déneigement commercial située à Laval. Les tâches vont du traditionnel service de pelletage à l’étendage d’abrasif en passant par la supervision et la coordination de ces activités.

Le travail s’effectue de jour comme de nuit, aussi bien dans le domaine résidentiel que commercial ou public, et dans la tranquillité comme dans l’empressement causé par les bordées de neige imprévues. Bien souvent, la profession devient une vraie passion. « Opérer de la grosse machinerie procure une certaine dose d’adrénaline. C’est un peu comme un gros jouet ! Et l’employé qui est dans son camion sait qu’il accomplit un travail important pour la population », fait valoir la directrice.

Considérer le déneigement

Certes, tout n’est pas rose. Depuis quelques années, le domaine doit composer avec une pénurie de main-d’œuvre provoquée par l’instabilité du climat et les longs quarts de travail. « Les gens travaillent beaucoup sur appel, mentionne Julie Laflamme. Cela engendre une pression et tout le monde travaille très fort pour être présent. »

Or, pour ceux qui veulent faire un coup d’argent le temps d’une saison, le métier de déneigeur peut être une bonne avenue à considérer. Le ministère des Transports, par exemple, offre à ses opérateurs une rémunération de 21 $ l’heure pour 38 heures par semaine. Par ailleurs, un chef d’équipe ou un contremaître peut gagner un salaire annuel qui oscille entre 70 000 $ et 90 000 $, selon les données de l’Union des municipalités du Québec. « Les employés qu’on embauche sont souvent des journaliers pour le travail de pelletage et des camionneurs qui ont une expérience avec la machinerie lourde, signale Mme Laflamme. Notre main-d’œuvre est diversifiée pour être en mesure d’offrir tous les services. »

Un diplôme d’études secondaires et un permis de conduire d’une classe pertinente en poche, une bonne condition physique et un peu d’amour pour l’hiver… c’est généralement tout ce qu’il faut pour se lancer !

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